Il faisait nuit, je me baladais tranquillement dans la forêt. Qu'est-ce que je faisais ici ? Il devait être tard mais je n'avais pas sommeil. J'aimais me promenais tranquillement, il n'y avait pas de lumière mais je voyais assez bien dans la nuit pour savoir où j'étais. Le vent soufflait dans le ciel, un vent tiède comme celui de chaque été et les étoiles brillaient dans les cieux. Je levai ma tête et je vis entre des branches quelques étoiles, mes parents devaient briller parmi une de ces étoiles. J'étais toujours en vie, j'avais survécu mais je n'éprouvais plus le désir de vivre, est-ce que je voulais mourir ? Il serait si facile de s'entailler une veine ou de se jetais d'une fenêtre, si facile... Je voulais rejoindre mes parents mais grand-mère serait certainement triste de perdre sa seule petite fille et mes parents voudraient surement que je vive et que je soie heureuse. Je ne mettrais pas fin à mes jours, il y avait encore des personnes qui comptait pour moi et qui serait triste de me voir partir.
Je continuais à marcher dans le noir quand j'arrivai à une clairière, je me mis au centre et je me lassai tomber en arrière, je contemplais les étoiles en rêvassant. Ma vie ressemblait plus ou moins à ça, je ne faisais rien, ni sport, ni loisirs, je n'avais pas d'amie dans cet endroit que je ne connaissais pas. La seule chose qui comptais pour moi devait être ma grand-mère. Elle m'avait envoyé ici, loin de mon ancienne ville, loin de chez elle. Est-ce qu'elle s'était débarrassé de moi ? Possible. Si je mourrais peut-être qu'elle s'en ficherai d'ailleurs. Je changeai de pensé, je ne voulais pas pensé à des choses qui me déprimer. Mais cette pensé revenait sans cesse. Sans même que je m'en aperçoive quelque chose de chaud coulait le long de mes joue, je pleurais. Moi qui pensé que je ne pourrais plus pleuré, que je n'avais plus de larmes. Mon cœur était-il si faible ? Ne pouvait-il endurer ces souffrances ? Ne pouvait-il pas les surmonter ? Non, il en était incapable. J'étais incapable de faire le deuil de mes parents, pourrais-je un jour le faire ? Une vie ne me suffirait certainement pas. Je laissais couler mes larmes, j'écoutais les bruits de la forêt. On entendait de nombreux bruits, le hululement d'un hiboux, mais il y avait un bruit qui se rapprochait lentement. Des bruits de pas, quelqu'un arrivé...