(Hênan n'est pas riche et vie dans un studio en coloc héhé)
Je me souviens, c’était un samedi. C’était aujourd’hui. Je n’avais pas eu cours et j’avais donc profité de ce week end pour dormir tranquillement, toute la journée. Peut-être aurais-je du réviser ou faire quelques exercices pour les cours, mais je pourrais toujours faire comme d’habitude et utilisé ma botte secrète. Haha ? Vous aimeriez bien savoir ce que c’est n’est-ce pas ? Et bien je ne vais pas vous le dire. Ben oui, si je le dis, ma botte secrète ne sera plus secrète. Ce qui me tire de ma troisième sieste de la journée c’est un coup de téléphone. Enfin c’est plutôt les coups de traversin que me met mon colocataire parce que ça doit bien faire une demi-heure que mon téléphone n’arrête pas de sonner. Lorsqu’enfin j’arrive à mobiliser suffisamment d’énergie pour ouvrir un oeuil et décroché j’entends une voix familière au téléphone.
-Hênan ? Tu pourrais quand même répondre quand ta mère t’appelle.
-Humgnnuf. J’étais en train de faire une sieste. Tu sais les cours ça fatigue Oba-Chan.
-Tu n'es plus étudiant depuis une semaine... Si tu te dépêches tu peux peut-être venir manger à la maison. Tu as reçu un paquet. Est-ce que tu attendais quelque chose ?
-Ouais ouais. Bon ben j’arrive *baillement* alors.
Bien sûr que j’avais commandé quelque chose. C’était un magnifique cadeau que je m’offrais. Bon je ne vais pas le cacher, ce ne sont pas forcement des choses très légal et j’ai dû avoir recourt à des moyens plus ou moins simple pour me procurer LA pièce manquant à mon puzzle. Cela faisait plusieurs moi que travaillais sur ce projet. Ho bien sûr, discrètement, par petite touche, tout en finesse et en discrétion. J’enfilais donc une veste sur mes épaules pour aller directement chez mes parents, prenant avec moi un sac de voyage que j’empochais sur mon dos. J’avais pris cette habitude, pour aller faire la lessive chez mes parents. Mais cette fois-ci il n’y avait pas que de vêtements dedans.
Je vous épargnerais donc le repas de famille qui n’avait pas grand intérêt pour la suite de l’histoire. Je me rendais ensuite sur la plage, toujours accompagné de mon sac à dos.Laissant ma moto sur le parking sans oublié de mettre tous les anti-vols, parce que rentré à pied n’était pas vraiment dans mes projet et aussi parce que mine de rien, je m’y étais attaché à mon tas de ferrailles rutilant. Je fis donc quelques pas sur le sable et déposais délicatement mon sac sur le sable humide. L’air était froid et sec et on entendait seulement le bruit des vagues. Je m’assis quelques instants.
En regardant autour de moi, je ne vis personne mis à part une fille et quelques oiseux. Je m'approcha d'elle discrètement et reconnu Emiko.
"Alors ma petite, on s'est perdue?"