*Se faire passer pour un étudiant,rien de plus facile* pensa Chigiru;il avait su s'introduire dans l'académie simplement,le matin même avec tous les autres étudiants habitant en dehors,ceux qui avaient réussi a trouver une habitation en ville.
Il déambulait dans les couloirs tel en pauvre hère sur une aire d'autoroute,soudain un porte capta son attention;une massive et solide porte en fer.Il s'approcha et vérifia qu'il n'y avait personne des deux cotés du couloir et s'exerca a ouvrir le plus discretement possible la porte qui le fit dans un grand bruit ses gonds etant beaucoup trop rouillés à partir de la descendait un escalier.Chigiru l'emprunta prudemment.Il faisait noir mais on pouvait distinguer une lumiere rouge en bas...un rouge qui n'étais rien d'autre que glauque...oui c'était le mot.
Il arriva en bas,en traversant un autre grande porte...déja ouverte celle-là,dans un long couloir,le taux d'humidité élevé et la chaleur importante faisaient de cet endroit un lieu propice aux champignons qui d'ailleurs avaient élus domicile dans les recoins des murs et commencaient a pourrir les murs de pierres qui ne sauraient tarder a s'effondrer ou du moins ne tiendrais plus très longtemps face au poids du batiment.
Plusieurs portes donnaient sur ce couloir,il entra dans la premiere pièce a se gauche qui se trouvait être une gigantesque chaudière...une gigantesque machine tronait au milieu et de bombreux tuyaux partaient de celle-ci pour pénétrer les murs et approvisionner tout les batiments en chaleur...Chigiru admirait l'ingéniosité du dédale de tuyaux..ils avaient été étudiés de telle sorte qu'aucuns ne pouvaient se croiser...mais quelque chose attira son regard observateur,au fond se trouvait un jeune garcon aux cheveux roux...il alla voir ce ce jeune pré-adolescent mais celui-ci était étendu sur le sol,inerte...Chigiru le regarda et se demanda si il devait écouter sa conscience ou son coeur.
Son coeur l'emporta...de justesse et il le prit dans ses bras pour l'amener a l'infirmerie.Ce garcon était en mauvais état..quelqu'un venait de le tabasser...c'est malheureusement la dure loi des académies.
Au moment d'arriver a la seconde porte en fer,celle du bas des escaliers,elle se referma en arrachant un pan de mur auquel elle était attachée par un gros clou de fer rouillé...
Il décida de trouver une autre sortie et rentra dans la pièce jouxtant celle ou il avait trouvé le corps...tout à coup le garcon se reveilla...